SANCTUAIRE ET HERMITAGE DE LA SAINTE VIERGE, NOTRE DAME D'ADONAI
BRUCOLI (SR)
Le Sanctuaire de la Sainte Vierge, Mère de l’Adonaï, s’élève aux alentours de
Brucoli, à quelques dizaines de mètres de la mer en se reflétant dans les eaux
du golfe de Catane, dans la partie nord de la province et le diocèse de Syracuse.
Selon d’anciennes traditions et de témoignages, repris aussi par plusieurs
écrivains du XVIIe siècle, ce Sanctuaire résulte être un oratoire paléochrétien
et une des premières églises dédiées au culte de Marie SS. comme le témoigne le
titre hébreu « Mater Adonaï » (Mère de mon Dieu). C’est surement le Sanctuaire
de Marie, le plus ancien de la Sicile et peut-être, aussi du monde chrétien
occidental. Une présence chrétienne dans ce lieu est documentée dès l’année 253
de l’ère chrétienne.
L’oratoire dédié à Marie SS. Mater Adonaï fut fondé dans la première moitié
du IIIe siècle par un chrétien appelé Publio de Trotilo, dans une des
nombreuses grottes d’un hypogée préexistant, appelées « grottes du Grec »,
grottes habitées dès la préhistoire et successivement par les Grecs au VIIIe
siècle avant Jésus Christ, au temps de la colonisation grecque de la Sicile.
Dans ces grottes, assez isolées, successivement transformées par les Grecs en
une nécropole, se refugièrent quelques chrétiens de la communauté chrétienne de
Lentini, opprimée par la sanglante persécution de Decio et Valeriano.
Le Sanctuaire est constitué d’une grotte devant laquelle, au XVIIe siècle,
après sa découverte, a été construit un avant-corps en maçonnerie qui lui donne
l’ aspect d’une église petite et modeste.
Sur le mur au fond de la grotte , sur la roche vive, on trouve la fresque de
la Mère de l’ Adonaï , réalisée, selon la tradition, par Saint Agatone, évêque
de Lipari, qui s’était refugié dans ce lieu avec des chrétiens de Lentini. La
Vierge est représentée assise sur une couronne de nuages. Elle tient dans ses
bras l’Enfant Jésus qui de sa main droite empoigne une croix tandis que de la
gauche pose son sceptre sur le monde. L’image, selon l’avis des savants porte
les signes de plusieurs interventions qui se sont suivies dans le temps
(couronnes et globe), mais personne n’a été jusqu’à ce moment à même d’en dater,
avec sureté l’âge.
Dans cette grotte se convertit à la foi chrétienne Alexandre 1ère ministre du
tyran de Lentini, survenu après le martyre des trois frères Saint Alfio, Saint
Cirino et Saint Filadelfo. Après son baptême, Alexandre prit le nom de Neofito.
Ensuite il devint Prêtre et le premier Evêque de la communauté chrétienne de
Lentini. Une très ancienne inscription retrouvée dans une église de Lentini
témoigne le culte à Marie comme Mère de notre Seigneur Jésus Christ (Mère
Adonaï ) bien avant le Concile d’Efeso.
Au IVe siècle durant le meilleur climat de liberté religieuse instauré par l’
Edit de Constantin, cette grotte fut abandonnée aussi, parce qu’elle était
située dans un lieu désert loin des lieux habités. De l’oratoire à Marie Mater
Adonaï il ne reste que le souvenir, et on est perdit même les traces pendant
environ mil ans, même si une tradition rappelait le souvenir d’une grotte grâce
à une image de la Vierge que personne n’avait plus retrouvée. On pourrait
penser qu’à l’époque de l’invasion arabe de la Sicile, cette grotte fut cachée
pour éviter sa destruction comme le furent de nombreux autres symboles de la
foi chrétienne.
La redécouverte de la grotte avec la fresque de la Vierge eut lieu
probablement entre le XIVe et XVe siècle. On raconte qu’un berger la
découvrit d’une façon étrange et peut-être miraculeuse. Après avoir libéré un
bœuf qui était tombé dans un trou du terrain, après identifier comme la lucarne
de l’oratoire, le berger fut attiré par une lumière intense et mystérieuse qui
brillait à l’intérieur du trou : il descendit à travers la lucarne et découvrit
une image illuminée de la Vierge avec son Enfant.
Le lieu devint immédiatement la destination de pèlerinages et quelques années
après, à coté de la petite église fut construite une petite cénobie (aujourd’
hui plus connus comme ermitage) par un groupe de soldats espagnols, qui étaient
arrivés là pour une visite occasionnelle, mais il restèrent enchantés par la
beauté de l’image et du site. Après avoir abandonné la vie militaire ils
donnèrent vie à la Communauté monastique laïque de l’Adonaï, très particulière,
existée jusqu’en 1950, an de la mort du dernier moine.
Ces cénobites observaient leur propre règle tirée en partie de la fusion des
règles bénédictines et cisterciennes. Cette Communauté de cénobites se
distingua par la vie de sainteté et par la promotion du culte de l’image sacrée
de la Vierge Marie.
Le Sanctuaire de l’Adonaï constitue aussi une des plus anciennes églises de l’
Italie méridionale et en particulier, de la Sicile sud orientale, survécue même
au séisme catastrophique du 11 janvier 1693 qui rasa au sol et provoqua un
épouvantable bilan de vies humaines, presque un tiers de la Sicile. Des
documents notariaux témoignent de l’existence de l’église de l’Adonaï dès le
début du XVIIe siècle.
Durant la première moitié du XVIIIe siècle, Louis de Léon de Faenza se mit à
la tête d’un groupe de volontaires, reconstruit à zéro l’ermitage avec 18
cellules (celles d’aujourd’hui), restaura et rendit encore plus grand l’
oratoire, édifiant un avant-corps et formant ainsi la petite église actuelle.
La Communauté eut un grand succès pendant tout le XVIIIe siècle et XIXe siècle
sous la direction de grands personnages comme, Frère Louis de Léon de Faenza,
Frère Luis Bellieri de Pavie (le fondateur du célèbre Hermitage de Saint
Corrado à Noto) Frère Alfio Drago de Melilli et Frère Alfonzo Vigo de
Acireale.
Au XVIIIe siècle l’Hermitage eut sa plus grande période de splendeur et par
conséquence une renaissance du culte de la Vierge Mère de l’Adonaï. En février
1740 les Frères de l’Adonaï obtinrent la clôture pontificale mais durant la
première moitié du XIXe siècle la Communauté tomba dans la décadence, et ainsi
la cénobie resta vide de 1809 à 1839. Pendant tout cet période, l’indifférence
et l’abandon réduisirent la petite église et l’hermitage dans des conditions
très misérables, presque des ruines, et le lieu resté en abandon fut pillé et
dépouillé complètement. En 1839 huit hermites sans la direction de Frère
Alfonse de Jésus et Marie (des marquis Vigo de Acireale), repeupleront l’
hermitage et grâce à l’aide généreuse des privés et des Ordres religieux
(surtout les Clarisses et les bénédictins de Catane) l’église fut restaurée. La
petite église fut nettoyée (à nouveau), ornée et remplie de reliques et de
tableaux inspirés à l’histoire de l’oratoire.
En 1841 le Pape Grégoire XVI accorda l’indulgence plénière à touts ceux qui, s’
étant confesses et ayant communié, auraient visité le sanctuaire le Jour de
fêtes de Marie Mater Adonaï (5 août), de l’Immaculée Conception, de la
Nativité de la B.V.M. , de la Purification et de l’Assomption et déclara «
Autel privilégié quotidien perpétuel » l’autel situé au-dessus de l’image de la
B.V.M.
Cet Autel du XVIIe siècle fut néanmoins démantelé en 1847 pour être substitué
par l’autel actuel qui avec une sorte de corniche en marbre polychrome
encastre, comme dans un tableau, l’image de la Vierge, et au cours de l’
aménagement définitif de la grotte sacrée on retrouva, sous le pavé, les
tombeaux des anciens ermites.
Les années allant de 1866 à 1876 furent très agitées, quand à la suite des
lois subversives du nouvel Etat italien, les moines de l’Adonaï risquèrent de
se voir confisquer la cénobie et tout ce qu’ils possédaient.
À ce propos naquit une querelle judiciaire qui se conclut avec la victoire des
frères, même si pendant toute cette période, il durent vivre, malgré eux, à l’
intérieur du couvent avec les ouvriers travaillant au chemin de fer voisinant,
en construction, et le Gouvernement leur donna la permission d’habiter à l’
Adonaï.
Même à la fin du XIXe siècle, la communauté de l’Adonaï dut subir une nouvelle
période de crise momentanée, mais terrible.
Durant les premières années du XXe siècle le nombre des moines a
progressivement diminué, passant peu à peu de cinq à un moine. Les graves
crises qui ont tourmenté l’humanité donnant lieu à deux guerres mondiales très
sanglantes, ne sont pas étrangères à la décadence définitive de la glorieuse
cénobie.
Le Sanctuaire et l’Hermitage, après la mort du dernier ermite Frère Antonino,
survenue le sept juin 1950, sont restés, pendant quelques temps, à nouveau
abandonnés et sont devenus la proie de vandales sacrilèges, qui ont tout
dévasté et pillé, jusqu’au tabernacle en marbre, la cloche et une grande toile
de 1815 représentant l’ordination sacerdotale de Saint Neofito avec les
mémoires chronologiques du lieu. Outre aux souffrances des hommes se sont
ensuite ajouté des gros dégâts de la vétusté des œuvres de maçonnerie.
Dans les années ’70 on donna, en commodat pendant environ quinze ans, le
Sanctuaire avec sa structure monastique dominante, à une communauté
ecclésiastique de Catane sous la direction d’un prêtre , Ildebrando Santangelo,
qui grâce à des efforts considérables et à l’aide des bénévoles ont réévalué l’
ancien ermitage.
Successivement tout l’ensemble fut confié à l’Action Catholique Diocésaine de
Syracuse, mais cette dernière, bien vite découragée par le vandalismes fut
obligée à l’abandonner.
L’Hermitage et l’Eglise, qui sont actuellement confiés à la voisine paroisse
de Brucoli, vont renaitre grâce à la garde empressée et au travail de quelques
bénévoles.
Durant l’année, l’ancienne cénobie, avec une capacité réceptive de 40 places
peut accueillir d’une façon très « spartiate » des groupes de scout, des
groupes paroissiens et ecclésiaux pendant des jours ou des semaines de
spiritualité, domaines de formation, avec la méthode de l’autogestion.
À la suite du séisme du 13 décembre 1990, en l’an 2000 ont été exécutés des
travaux de restructuration partielle à fin de les rendre plus solides et en
2007 les travaux définitifs de restauration ont commencés .
Durant la période d’été , on y célèbre la Sainte Messe de la veille de fête,
tandis que toutes les années, depuis très longtemps, tous les 5 août , fête de
la Vierge de l’Adonaï, se déroule le pèlerinage traditionnel.
À partir de 2007, tous les deux ans, la Vierge de l’Adonaï est honorée par une
fête exclusivement religieuse.
Durant cette période refleurissent l’oasis de paix chrétienne et le culte à
Marie SS. Mater Adonaï.
Pour l’accueil et les visites au Sanctuaire il faut s’adresser à la Paroisse
de Saint Nicolas à Brucoli,….0931-981313 portable 3471979657
Sur le site www adonai.too.it
http:// santuarioadonaibrucoli,blogspot.com
On peut trouver d’ultérieures informations
BRUCOLI (SR)
Le Sanctuaire de la Sainte Vierge, Mère de l’Adonaï, s’élève aux alentours de
Brucoli, à quelques dizaines de mètres de la mer en se reflétant dans les eaux
du golfe de Catane, dans la partie nord de la province et le diocèse de Syracuse.
Selon d’anciennes traditions et de témoignages, repris aussi par plusieurs
écrivains du XVIIe siècle, ce Sanctuaire résulte être un oratoire paléochrétien
et une des premières églises dédiées au culte de Marie SS. comme le témoigne le
titre hébreu « Mater Adonaï » (Mère de mon Dieu). C’est surement le Sanctuaire
de Marie, le plus ancien de la Sicile et peut-être, aussi du monde chrétien
occidental. Une présence chrétienne dans ce lieu est documentée dès l’année 253
de l’ère chrétienne.
L’oratoire dédié à Marie SS. Mater Adonaï fut fondé dans la première moitié
du IIIe siècle par un chrétien appelé Publio de Trotilo, dans une des
nombreuses grottes d’un hypogée préexistant, appelées « grottes du Grec »,
grottes habitées dès la préhistoire et successivement par les Grecs au VIIIe
siècle avant Jésus Christ, au temps de la colonisation grecque de la Sicile.
Dans ces grottes, assez isolées, successivement transformées par les Grecs en
une nécropole, se refugièrent quelques chrétiens de la communauté chrétienne de
Lentini, opprimée par la sanglante persécution de Decio et Valeriano.
Le Sanctuaire est constitué d’une grotte devant laquelle, au XVIIe siècle,
après sa découverte, a été construit un avant-corps en maçonnerie qui lui donne
l’ aspect d’une église petite et modeste.
Sur le mur au fond de la grotte , sur la roche vive, on trouve la fresque de
la Mère de l’ Adonaï , réalisée, selon la tradition, par Saint Agatone, évêque
de Lipari, qui s’était refugié dans ce lieu avec des chrétiens de Lentini. La
Vierge est représentée assise sur une couronne de nuages. Elle tient dans ses
bras l’Enfant Jésus qui de sa main droite empoigne une croix tandis que de la
gauche pose son sceptre sur le monde. L’image, selon l’avis des savants porte
les signes de plusieurs interventions qui se sont suivies dans le temps
(couronnes et globe), mais personne n’a été jusqu’à ce moment à même d’en dater,
avec sureté l’âge.
Dans cette grotte se convertit à la foi chrétienne Alexandre 1ère ministre du
tyran de Lentini, survenu après le martyre des trois frères Saint Alfio, Saint
Cirino et Saint Filadelfo. Après son baptême, Alexandre prit le nom de Neofito.
Ensuite il devint Prêtre et le premier Evêque de la communauté chrétienne de
Lentini. Une très ancienne inscription retrouvée dans une église de Lentini
témoigne le culte à Marie comme Mère de notre Seigneur Jésus Christ (Mère
Adonaï ) bien avant le Concile d’Efeso.
Au IVe siècle durant le meilleur climat de liberté religieuse instauré par l’
Edit de Constantin, cette grotte fut abandonnée aussi, parce qu’elle était
située dans un lieu désert loin des lieux habités. De l’oratoire à Marie Mater
Adonaï il ne reste que le souvenir, et on est perdit même les traces pendant
environ mil ans, même si une tradition rappelait le souvenir d’une grotte grâce
à une image de la Vierge que personne n’avait plus retrouvée. On pourrait
penser qu’à l’époque de l’invasion arabe de la Sicile, cette grotte fut cachée
pour éviter sa destruction comme le furent de nombreux autres symboles de la
foi chrétienne.
La redécouverte de la grotte avec la fresque de la Vierge eut lieu
probablement entre le XIVe et XVe siècle. On raconte qu’un berger la
découvrit d’une façon étrange et peut-être miraculeuse. Après avoir libéré un
bœuf qui était tombé dans un trou du terrain, après identifier comme la lucarne
de l’oratoire, le berger fut attiré par une lumière intense et mystérieuse qui
brillait à l’intérieur du trou : il descendit à travers la lucarne et découvrit
une image illuminée de la Vierge avec son Enfant.
Le lieu devint immédiatement la destination de pèlerinages et quelques années
après, à coté de la petite église fut construite une petite cénobie (aujourd’
hui plus connus comme ermitage) par un groupe de soldats espagnols, qui étaient
arrivés là pour une visite occasionnelle, mais il restèrent enchantés par la
beauté de l’image et du site. Après avoir abandonné la vie militaire ils
donnèrent vie à la Communauté monastique laïque de l’Adonaï, très particulière,
existée jusqu’en 1950, an de la mort du dernier moine.
Ces cénobites observaient leur propre règle tirée en partie de la fusion des
règles bénédictines et cisterciennes. Cette Communauté de cénobites se
distingua par la vie de sainteté et par la promotion du culte de l’image sacrée
de la Vierge Marie.
Le Sanctuaire de l’Adonaï constitue aussi une des plus anciennes églises de l’
Italie méridionale et en particulier, de la Sicile sud orientale, survécue même
au séisme catastrophique du 11 janvier 1693 qui rasa au sol et provoqua un
épouvantable bilan de vies humaines, presque un tiers de la Sicile. Des
documents notariaux témoignent de l’existence de l’église de l’Adonaï dès le
début du XVIIe siècle.
Durant la première moitié du XVIIIe siècle, Louis de Léon de Faenza se mit à
la tête d’un groupe de volontaires, reconstruit à zéro l’ermitage avec 18
cellules (celles d’aujourd’hui), restaura et rendit encore plus grand l’
oratoire, édifiant un avant-corps et formant ainsi la petite église actuelle.
La Communauté eut un grand succès pendant tout le XVIIIe siècle et XIXe siècle
sous la direction de grands personnages comme, Frère Louis de Léon de Faenza,
Frère Luis Bellieri de Pavie (le fondateur du célèbre Hermitage de Saint
Corrado à Noto) Frère Alfio Drago de Melilli et Frère Alfonzo Vigo de
Acireale.
Au XVIIIe siècle l’Hermitage eut sa plus grande période de splendeur et par
conséquence une renaissance du culte de la Vierge Mère de l’Adonaï. En février
1740 les Frères de l’Adonaï obtinrent la clôture pontificale mais durant la
première moitié du XIXe siècle la Communauté tomba dans la décadence, et ainsi
la cénobie resta vide de 1809 à 1839. Pendant tout cet période, l’indifférence
et l’abandon réduisirent la petite église et l’hermitage dans des conditions
très misérables, presque des ruines, et le lieu resté en abandon fut pillé et
dépouillé complètement. En 1839 huit hermites sans la direction de Frère
Alfonse de Jésus et Marie (des marquis Vigo de Acireale), repeupleront l’
hermitage et grâce à l’aide généreuse des privés et des Ordres religieux
(surtout les Clarisses et les bénédictins de Catane) l’église fut restaurée. La
petite église fut nettoyée (à nouveau), ornée et remplie de reliques et de
tableaux inspirés à l’histoire de l’oratoire.
En 1841 le Pape Grégoire XVI accorda l’indulgence plénière à touts ceux qui, s’
étant confesses et ayant communié, auraient visité le sanctuaire le Jour de
fêtes de Marie Mater Adonaï (5 août), de l’Immaculée Conception, de la
Nativité de la B.V.M. , de la Purification et de l’Assomption et déclara «
Autel privilégié quotidien perpétuel » l’autel situé au-dessus de l’image de la
B.V.M.
Cet Autel du XVIIe siècle fut néanmoins démantelé en 1847 pour être substitué
par l’autel actuel qui avec une sorte de corniche en marbre polychrome
encastre, comme dans un tableau, l’image de la Vierge, et au cours de l’
aménagement définitif de la grotte sacrée on retrouva, sous le pavé, les
tombeaux des anciens ermites.
Les années allant de 1866 à 1876 furent très agitées, quand à la suite des
lois subversives du nouvel Etat italien, les moines de l’Adonaï risquèrent de
se voir confisquer la cénobie et tout ce qu’ils possédaient.
À ce propos naquit une querelle judiciaire qui se conclut avec la victoire des
frères, même si pendant toute cette période, il durent vivre, malgré eux, à l’
intérieur du couvent avec les ouvriers travaillant au chemin de fer voisinant,
en construction, et le Gouvernement leur donna la permission d’habiter à l’
Adonaï.
Même à la fin du XIXe siècle, la communauté de l’Adonaï dut subir une nouvelle
période de crise momentanée, mais terrible.
Durant les premières années du XXe siècle le nombre des moines a
progressivement diminué, passant peu à peu de cinq à un moine. Les graves
crises qui ont tourmenté l’humanité donnant lieu à deux guerres mondiales très
sanglantes, ne sont pas étrangères à la décadence définitive de la glorieuse
cénobie.
Le Sanctuaire et l’Hermitage, après la mort du dernier ermite Frère Antonino,
survenue le sept juin 1950, sont restés, pendant quelques temps, à nouveau
abandonnés et sont devenus la proie de vandales sacrilèges, qui ont tout
dévasté et pillé, jusqu’au tabernacle en marbre, la cloche et une grande toile
de 1815 représentant l’ordination sacerdotale de Saint Neofito avec les
mémoires chronologiques du lieu. Outre aux souffrances des hommes se sont
ensuite ajouté des gros dégâts de la vétusté des œuvres de maçonnerie.
Dans les années ’70 on donna, en commodat pendant environ quinze ans, le
Sanctuaire avec sa structure monastique dominante, à une communauté
ecclésiastique de Catane sous la direction d’un prêtre , Ildebrando Santangelo,
qui grâce à des efforts considérables et à l’aide des bénévoles ont réévalué l’
ancien ermitage.
Successivement tout l’ensemble fut confié à l’Action Catholique Diocésaine de
Syracuse, mais cette dernière, bien vite découragée par le vandalismes fut
obligée à l’abandonner.
L’Hermitage et l’Eglise, qui sont actuellement confiés à la voisine paroisse
de Brucoli, vont renaitre grâce à la garde empressée et au travail de quelques
bénévoles.
Durant l’année, l’ancienne cénobie, avec une capacité réceptive de 40 places
peut accueillir d’une façon très « spartiate » des groupes de scout, des
groupes paroissiens et ecclésiaux pendant des jours ou des semaines de
spiritualité, domaines de formation, avec la méthode de l’autogestion.
À la suite du séisme du 13 décembre 1990, en l’an 2000 ont été exécutés des
travaux de restructuration partielle à fin de les rendre plus solides et en
2007 les travaux définitifs de restauration ont commencés .
Durant la période d’été , on y célèbre la Sainte Messe de la veille de fête,
tandis que toutes les années, depuis très longtemps, tous les 5 août , fête de
la Vierge de l’Adonaï, se déroule le pèlerinage traditionnel.
À partir de 2007, tous les deux ans, la Vierge de l’Adonaï est honorée par une
fête exclusivement religieuse.
Durant cette période refleurissent l’oasis de paix chrétienne et le culte à
Marie SS. Mater Adonaï.
Pour l’accueil et les visites au Sanctuaire il faut s’adresser à la Paroisse
de Saint Nicolas à Brucoli,….0931-981313 portable 3471979657
Sur le site www adonai.too.it
http:// santuarioadonaibrucoli,blogspot.com
On peut trouver d’ultérieures informations